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Quels sont les signes d’un engagement sincère ?

Sensibilisation
Le 19/11/2025 par Mathilde Murzeau
Clock4 min
Le conseil intro

Soyons francs : toutes les entreprises adorent se dire “inclusives”. Mais entre la jolie slide PowerPoint avec des silhouettes en fauteuil roulant et la réalité du terrain, il y a parfois… un monde. Alors, comment savoir si une entreprise s’engage vraiment pour les personnes en situation de handicap (et pas juste pour l’image) ? Voici quelques signes concrets qui ne trompent pas.

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Sommaire

1. Les labels et certifications (mais pas que)
2. Une communication transparente et régulière
3. Des actions concrètes visibles
4. La présence d’un référent handicap actif
5. Des témoignages de salariés RQTH
6. Une politique d’aménagement claire et proactive
7. Une culture d’entreprise qui valorise la diversité
8. Témoignage inspirant
9. Les signaux d’alerte à repérer
10. Conclusion
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1. Les labels et certifications (mais pas que)

Un engagement sincère se voit souvent dans les reconnaissances officielles :

  • Label Diversité,

  • Label Égalité professionnelle,

  • Signature de la Charte de la diversité,

  • Partenariats avec l’AGEFIPH (secteur privé) ou le FIPHFP (secteur public).

Attention : un label, c’est bien. Mais s’il n’y a aucune action derrière, c’est comme avoir un permis de conduire sans jamais démarrer la voiture.

2. Une communication transparente et régulière

Une entreprise sincèrement engagée en parle, et pas seulement en novembre pendant la Semaine du handicap.

  • Sur le site carrière, on trouve un onglet clair sur la diversité et le handicap.

  • Sur les réseaux sociaux, on voit des témoignages, des actions, pas uniquement des slogans.

  • Dans les rapports RSE, la politique handicap est expliquée avec des chiffres, des objectifs, et des résultats.

Si vous devez fouiller pendant 30 minutes pour trouver le mot “handicap”, c’est mauvais signe.

3. Des actions concrètes visibles

Les beaux discours, c’est bien. Les actes, c’est mieux :

  • Aménagements de poste (télétravail, matériel adapté, horaires aménagés).

  • Campagnes de sensibilisation auprès des équipes.

  • Formations des managers pour accueillir et accompagner les collaborateurs RQTH.

  • Événements internes (cafés-débat, interventions de témoins, journées dédiées).

Une entreprise engagée ne fait pas juste de la “com’ sur l’inclusion”, elle investit du temps et de l’argent.

4. La présence d’un référent handicap actif

Dans les structures de plus de 250 salarié·es, un référent handicap est obligatoire.
Mais il y a une différence entre un référent fantôme et un référent actif :

  • Accessible et joignable,

  • Capable de répondre aux questions concrètes,

  • Présent dans les processus de recrutement et de maintien en emploi.

Si le référent handicap est aussi introuvable qu’un ticket de métro au fond d’un sac, ce n’est pas bon signe.

5. Des témoignages de salariés RQTH

Rien de tel que la parole de ceux qui vivent l’inclusion au quotidien.

  • Témoignages publiés sur le site carrière,

  • Interventions lors d’événements,

  • Retours positifs sur des plateformes d’avis (Glassdoor, Indeed).

Astuce Coline : cherchez des avis ou témoignages spontanés. S’il n’y a que des vidéos très léchées façon pub, méfiez-vous. Un vrai témoignage est souvent plus simple, plus humain… et parfois un peu imparfait.

6. Une politique d’aménagement claire et proactive

Une entreprise sincèrement engagée ne vous laisse pas “vous battre” pour chaque adaptation. Elle a déjà :

  • Des procédures pour demander un aménagement,

  • Un budget ou des aides mobilisées,

  • Un accompagnement clair pour les salariés concernés.

Traduction : si chaque demande ressemble à un parcours du combattant, c’est que l’engagement reste superficiel.

7. Une culture d’entreprise qui valorise la diversité

Au-delà des process, l’inclusion se vit dans le quotidien :

  • Les managers sont formés et ouverts,

  • Les collègues ne voient pas le handicap comme un “problème”,

  • Les différences sont perçues comme une richesse.

Concrètement, vous le sentez dès l’entretien : si on vous pose des questions respectueuses, si on vous écoute, c’est un signe de culture inclusive.

8. Témoignage inspirant

Une personne de notre communauté raconte :

“J’ai annoncé ma RQTH en entretien et grâce à la convention handicap de l’entreprise, j’ai obtenu du télétravail et des absences rémunérées pour mes rendez-vous médicaux. Cela m’évite d’épuiser mes congés. Ce sont ces gestes concrets qui montrent que l’entreprise prend son engagement au sérieux.”

Ce témoignage résume bien la différence entre un engagement affiché et un engagement vécu.

9. Les signaux d’alerte à repérer

À l’inverse, certains indices montrent qu’une entreprise n’est pas vraiment engagée :

  • Silence total sur le sujet du handicap,

  • Aucune action de sensibilisation connue,

  • Un référent handicap introuvable,

  • Des aménagements systématiquement refusés ou retardés.

En clair : si tout se résume à une belle affiche une fois par an, ce n’est pas de l’engagement, c’est du “handi-washing”.

Conclusion

Un engagement sincère, ça se repère facilement : labels + communication claire + actions concrètes + témoignages de salariés = entreprise qui prend vraiment l’inclusion au sérieux.

Conseil clé : ne vous laissez pas séduire uniquement par les discours. Cherchez les preuves tangibles, les témoignages réels et les actions visibles.

Et si vous voulez gagner du temps pour trouver les employeurs qui s’engagent vraiment ?
Les Vitrines Coline sont là pour ça : des entreprises transparentes, qui mettent en avant leurs politiques handicap et leurs actions inclusives, preuves à l’appui.

Le 19/11/2025

À propos de l'auteur

Mathilde Murzeau

Journaliste spécialisée dans les questions de handicap invisible et d'inclusion professionnelle. Passionnée par les récits humains, elle donne la parole à ceux qui transforment le monde du travail par leur parcours unique.

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